Biodiversité des forêts : Évaluation de l’environnement de la politique forestière au Kenya

La politique forestière du Kenya a historiquement donné la priorité aux plantations forestières, souvent au détriment de la préservation de la biodiversité. Si les initiatives de conservation des forêts indigènes ont débuté dans les années 1980, avec des initiatives notables telles que le Kenya Indigenous Forest Conservation Programme (KIFCON) dans les années 1990, la collecte de données sur la biodiversité reste faible. Les réformes de la loi sur les forêts de 2005 (révisée en 2016) visent à améliorer la conservation de la biodiversité, mais elles n’ont pas encore été mises en place de manière efficace. Ce document met en lumière le rôle des différentes parties prenantes dans la gestion et la protection des écosystèmes forestiers. Il montre comment les communautés riveraines des forêts, par l’intermédiaire des associations forestières communautaires, continuent de donner la priorité aux plantations à des fins de revenus et d’alimentation, au détriment de la biodiversité. Il met en évidence le manque de collaboration entre des acteurs tels que le Service des forêts du Kenya et l’Autorité des ressources en eau, ainsi que la sous-utilisation des données biologiques pour le suivi, ce qui accentue le problème. Le rapport propose de combler les insuffisances en matière d’enregistrement et de gestion de la biodiversité forestière, en particulier du point de vue des pratiques de planification et du changement d’attitude.